jeudi 13 septembre 2007

Jeunera...

Da Mouss’ a fini par se rendre à l’évidence, il n’a plus les moyens de s’offrir trois repas décents par jour. Il faut dire aussi que la perspective de passer l’éternité dans l’antre de Satan avec des personnages comme Hitler ou Ben Laden ne le réjouissait pas particulièrement non plus.

Je vous annonce donc officiellement et solennellement que Da Mouss’ jeunera cette année.

Pour adresser vos messages de soutiens, insultes ou promesses de dons merci de contacter le 0089299999999, 3€ par minute, dont la moitié sera versée à différentes œuvres caritatives des Bahamas et Iles Caïmans.

mercredi 12 septembre 2007

Jeunera, jeunera pas ?

Vous, lecteurs perspicaces de cette noble tribune, avez sans doute constaté que le Mouss’ est quelque peu subversif, qu’il a une morale très élastique et qu’il est l’esclave des ses pulsions, aussi abjectes soit elles.

Pour ceux qui en douteraient encore, cet épisode finira certainement par les convaincre.

Comme vous le savez, nous sommes à un jour du début du mois sacré du Ramadan. Ce mois est synonyme de dévotion, de piété, de spiritualité, de bonnes actions…bref, un tas de notions aussi vague les unes que les autres pour le pêcheur qu’est le Mouss’.
Dans son imaginaire pervertis, ce mois est surtout associé aux plaisirs gloutons, à la mauvaise humeur généralisée et aux pics de fréquentation des mosquées.

Toujours est il que cette année est un peu différente, il y a eu pas mal de changement dans la vie du Mouss’ récemment et il se demande s’il ne doit pas assumer, pour une fois, sa ligne de conduite nihiliste.
Fidèle à son esprit cartésien, Da Mouss’ tente d’adopter une approche structurée et cohérente face à cette problématique. Il dresse une liste des pour et des contre(pros and cons pour les futurs étudiant MBA), en fonction de quoi il prendra sa décision.
Ci-dessous les conclusions du Mouss’ :

Les Pour :

1. Tant qu’à faire, Da Mouss’ arrête aussi de fumer et de boire pendant le ramadan. Vu que ce sont là les postes dépense les plus importants chez le Mouss’, sa santé financière s’en trouve nettement améliorée. Argument de taille, vu que ses ressources d’argent vont tarir incessamment sous peu.

2. Contrairement à la majorité ses concitoyens, Da Mouss’ a tendance à maigrir pendant ce mois, il pourrait enfin mettre son Jean Diesel payé la peau du cul !

3. Faire le ramadan évite au Mouss’ de mentir à ses parents lorsqu’ils lui demandent s’il jeune ou pas. Ça leurs briserait le cœur de savoir qu’ils ont enfanté quelqu’un d’aussi hérétique.

Les Contres :

1. Plus de café-clope le matin. Les fumeurs comprendront mon désarroi, quant aux autres je dirais : « Lli t3ajeb ytebla ! »

2. Le sentiment d’aliénation que ressent le Mouss’ en terre d’exil est particulièrement vivace durant ce mois. Contrairement aux affirmations de Mr De Villiers, la France n’est pas encore un pays musulman.

3. Faire le ramadan mettrais à nu le caractère ambivalent de la pensée Mousséenne et conforterais ses détracteurs dans leur idée : « Da Mouss’ c’est un peu comme Big Brother, il a fait du « double-think » un mode de vie »

Comme vous le voyez, notre héros n’est pas plus avancé après cette séance de masturbation intellectuelle intensive. Il s’en remet à votre bon sens : Au vu des arguments avancés ci-haut, pensez-vous qu’il soit salutaire pour lui et pour le reste de l’humanité qu’il fasse le ramadan ?

lundi 10 septembre 2007

Farewells

Da Mouss' est sur le point de commencer une nouvelle vie. Je ne crois pas trop m'avancer en disant qu'il ne sait pas où tout cela va le mener. Par pudeur, je ne m'étendrai pas sur les circonstances qui vont bouleverser la vie du Mouss'. Disons qu'il a fait un choix, le premier depuis bien longtemps, qu'il est plutôt satisfait de ce choix et qu'il a le cœur rempli d'une expectative et d'une excitation toutes juvéniles.

Il est curieux de constater que Da Mouss' a toujours pu trouver une phrase, un texte de Bob Dylan pour exprimer exactement ce qu'il ressentait. Cette épisode de sa vie ne déroge pas à la règle. Je vous propose donc une chanson du poète maudit : "It's all over no, baby blue"

Laissez libre cours à votre pensée, soyez fou, osez le rêve !



A très bientôt !

mercredi 5 septembre 2007

Tangled up in blue

Previousely on Da Mouss’ :

Dans un précèdent épisode de la vie Da Moussienne(avant qu’il ne décide que english is good…quel idée de se la jouer Oscar Wild avec des incultes comme vous) nous avons décrit l’état de grâce que vivait votre héros favori. Il se sentait intouchable, incollable, extraordinairement fort et intelligent, bref : indistrictiiiiiblme comme dirait Numérobis !

Malheureusement, la vie a un sens de l’humour assez douteux et il semblerait que les orages puissent éclater dans les ciels les plus radieux. Je soupçonne le destin d’être un peu cynique sur les bords.

Da Mouss’ s’est vite fait rattraper par les réalités du moment et il a du se plier à des exigences autrement plus prosaïque qu’une fumeuse question métaphysique.

D’abord il y a eu l’épisode chez le médecin, pas un vulgaire médecin généraliste, un stomatologue SVP, un mec qui a fait bac+12 rien que pour ausculter l’ossature maxillaire du Mouss’. Si ça c’est pas du gâchis !

Da Mouss’ n’étais pas rassuré en voyant le médecin débarquer(avec 30 min de retard…), un costume informe, une chemise trop grande, des chaussures achetés chez André et même pas lustrées. De deux choses l’une : Soit le mec est un grand savant fou qui ne prête aucune attention à son apparence, soit il vient de divorcer et doit verser une pension monstrueuse à celle qui roule en CLK grâce à l’argent des pauvres patients. Dans les deux cas, Da Mouss’ ne croit pas que le quadragénaire assis en face soit apte à prononcer un avis pertinent sur ce qui se passe dans sa bouche(sur quoi que ce soit d’ailleurs)

Le médecin regarde la radio et prend un air pensif. Da Mouss’ a cru bon de lancer une banalité pour détendre l’atmosphère :

« Monsieur S. a fait du bon boulot, n’est ce pas ? »

« Vous avez un déchaussement important de la gencive et une nécrose sur la prémolaire droite »

Il a prononcé cette phrase sur le même ton qu’il aurait utilisé pour demander l’addition après un mauvais dîner : un mélange de fatalisme et de suffisance.

Da Mouss’ est un peu sonné, c’est que voyez-vous, il perd déjà ses cheveux, si en plus il devait perdre ses dents, ce serait mission impossible pour tirer un coup(pour le moment, c’est juste mission très difficile…)

« Y a t-il quelque chose que l’on puisse faire ? »

« Non, c’est héréditaire. Arrêtez de fumer et priez pour que vos dents tombent le plus tard possible »

La prière, c’est pas le fort du Mouss’, quant à l’héritage, il espérait plutôt récupérer la maison au bord de la mer !

Rien que pour emmerder ce médecin, Da Mouss’ décide de ne pas enlever ses dents de sagesse, il les a, il est garde. Il est assez barhouch comme ça, sans lui ôter les seuls attributs qui lui confère un semblant de maturité.

En sortant de ce cabinet maudit, il fulmine contre le manque de tact de ce médecin.
Il trouve l’excuse un peu trop facile. C’est un peu comme sortir un Joker dans un jeu télévisé de catégorie dix.

Il rentre directement chez lui, oubliant volontairement de prévenir son chef. Il allume une clope et tire dessus comme un malade. Passé le moment de rage, il se dit que d’ici quelques années la médecine aura peut-être fini par faire des progrès et on arrivera à remplacer ses dents par de nouveaux implants à la blancheur éclatante. Il se pourrait même que son père lui lègue la maison après tout !

Comme vous le voyez, notre héros reste positif malgré ses nombreux déboires. Quel courage !

Sauf que le destin lui réserve d’autres surprises que je me ferai un plaisir de vous relater très prochainement. D’ici là, compatissez un peu et priez pour le salut de l’âme du Mouss’.

Bien à vous…