mardi 28 août 2007

All along the watchtower

In the last episode, Da Mouss’ has revealed his inner self, he accepted his own weakness. He is not that heartless, selfish asshole he's always pretended to be.
He discovered that there was more to life than just looks and wits. He felt that it was his responsibility to bestow some of his immense wisdom upon his fellow human beings. He decided to embrace all mankind, even those narrow-minded, stubborn bastards who used to piss him off.

after an extensive research, he discovered that most people on earth are concerned with a single question :

What is the meaning of life ?

The answer seemed crystal clear to him. He could not believe that some of the finest thinkers throughout history failed to answer that single question.
many people have died trying, others dedicated their lifetime to that noble quest. None, before DA Mouss’ has ever succeeded !

Ladies and gentleman, excusively, DA Mouss’ is about to make the biggest announcement ever, he is about to answer the ultimate question of life.
Are you sure you want to know ?

Okey...some drumming please, let's be solemn about the whole thing !

The answer my dear readers is...42...Ta Ta !!

I know it seems confusing, let yourselves be overwhelmed by this wonderful truth, you will eventually grasp all its intricate implications...or not !

I think the real point here is that no one really knows what the question is. Da Mouss' suggests something like :

"How many roads must a man walk down ?"

Seems logical, but Da Mouss’ would not bet his life on it. To be honest, he's got no idea and he doesn't care !

Why is it that people argue so much about life, love, joy...just live it you fools !
many people seem to question every single aspect of life, and seem to be permanently seeking happiness. Happiness is not on the road to anything...happiness is the road !

Desperate and blue, Da Mouss’ gave up on helping others. He went to his watchtower and locked himself, outside in a distance, two riders were approaching. The wind began to howl.

vendredi 24 août 2007

Comfortably numb

Vous avez sans doute remarqué que votre fidèle commentateur a été…comment dire ? un peu silencieux ces derniers temps.

De toute part, des hordes passionnées demandent des nouvelles du Mouss’. Des voix s'élèvent pour réclamer à cors(corps ?) et cris celui qui égaie vos soirées, titille votre intelligence et surtout, vous rassure sur votre propre bêtise.

Votre humble serviteur(moi !) voudrais vous rassurer sur l’état de santé de Seigneur Mouss’. Il se porte bien l7amdou lah. Si mon silence a duré aussi longtemps, c’est en raison d’un terrible manque d’activité Mousséenne. Pour résumer la situation, je dirais qu’il ne se passe rien dans la vie du Mouss’, mais alors, rien du tout.

Da Mouss’ est particulièrement serein en ce moment, il a repris ces marques dans cette charmante petite bourgade Gauloise et s’est à nouveau approprié les lieux.

Il déambule joyeusement dans les rues a peu prés désertes en cette fin de saison estivale, en fredonnant avec entrain « These are better days baby…». Il affiche un visage radieux et arbore un large sourire, montrant par la même occasion la dentition à l’occlusion remarquable qu’il s’est offerte à coup de milliers d’euros. Il laisse des pourboires généreux sur les tables qu’il fréquente, prend le temps d’échanger quelques civilités avec sa concierge et tient la porte à la vieille dame du deuxième. On l’aurait même vu faisant l’aumône à un pauvre SDF !

Il fait son marché le dimanche et passe de longues minutes devant chaque étal pour contempler le délicieux spectacle offert à ces yeux par les fruits juteux et les légumes gorgés de soleil. Il inspecte délicatement les pêches, hume les pruneaux et tâte les melons au vert éclatant. Dans son esprit commence alors une symphonie orchestrée de main de maître, les saveurs et les senteurs se mélangent harmonieusement pour donner naissance à un flot tourbillonnant qui l’entraîne dans une douce rêverie vers l’extase gustative.

Comme vous pouvez le constater, Da Mouss’ a, pour une fois, décidé de prendre la vie du bon coté et d’évincer toutes les pensées négatives de son espace vital. En un mot, il est heureux !

Son bonheur a quelque chose d’étrange, un je-ne-sais-quoi de surnaturel…de mystique presque !

Lui qui a vogué sur les sept mers, affronté de terribles supplices, des dangers dont la seule mention plongerait le plus vaillant des cœurs dans le désarroi, goûte enfin à la paix des braves.

Sait-il seulement ce que demain lui réserve ?
Ignore-t-il ce que Dame Fortune tisse de ses mains habiles et sournoises ?
Ne voit-il pas arriver ces échéances lourdes de conséquences qui, tel un usurier vénitien, réclament leurs dues en sueur et sang ?

Tout cela, Da Mouss’ n’en a cure. Il ne prête qu’une oreille distraite au ronronnement plaintif de ce bas monde.

Il a décidé de suivre l’enseignement de son mentor du moment : Omar Khayam qui a écrit il y a bien longtemps :

Aujourd'hui sur demain tu ne peux avoir prise.
Penser au lendemain, c'est être d'humeur grise.
Ne perds pas cet instant, si ton coeur n'est pas noir
car nul ne sait comment nos demains se déguisent.

Pour une fois, je me permettrais un commentaire personnel sur Da Mouss’. Je pourrais épiloguer des heures sur le bien-fondé de la philosophie Da Moussiénnes du moment et sur cette envie soudaine qu’il a de se détacher de son environnement. Cela ne changera rien au fait que Da Mouss’ est grave dans la merde ! c’est juste qu’il ne le sait pas encore.

Votre commentateur favori se fera un plaisir de vous relater, dans les moindres détails, la prise de conscience du Mouss’.

En attendant, laissons le vivre ce rêve douillet !

lundi 13 août 2007

DA Mouss' et Les Quarante Jours

DA Mouss' n'est pas très en frome en ce moment, il n'arrive pas à nommer ce mal mystérieux qui l'assaillie de toute part.
Un malaise post-estival étrange, un fléau qui le ronge de l'intérieur, l'empêche de savourer la douceur de la vie et le tire désagréablement de ses vagabondages intergalactiques. Bref, ça ne va pas bien fort dans la sphère DA Moussienne.
Serait-ce le dérèglement climatique et tout ce que cela produit comme dommages collatéraux : pluie en plein mois d'aout, rafales de vent et températures indécemment basses ?
Ou bien est-ce la nouvelle de l'interdiction de deux magazines marocains respectables, lui qui a cru que son beau pays faisait des progrès indéniables en matière de libéralisations des mœurs et de démocratisation. A toute fin utile, signalons que le critère retenu par DA Mouss' pour mesurer ces notions plutôt intangibles est la profondeur du décolté de ses charmantes concitoyennes. Nous ne pouvons donc, accorder qu'un crédit tout relatif aux conclusions du Mouss'.
Peut-être c'est son occupation professionnelle lobotomisante du moment, un travail fastidieux et sans intérêt intellectuel aucun ?
Ou bien est-ce la tâche qu'il s'est faite à midi sur sa belle chemise Versace payée la peau du cul ?

Vraisemblablement, c'est la combinaison de tous les facteurs cités ci-haut qui plonge notre (anti-?)héros dans cet état de déprime et de morosité manifeste(Perso, je soupçonne la tâche !).

Enfin le Week End!! DA Mouss' décide d'aller boire un verre avec un ami, histoire de noyer son chagrin dans l'alcool.
Attablés sur une terrasse, les joyeux lurons regardent les gens passer en échangeant des banalités. Da Mouss' a un faible pour les petites brunes...la bière pas les filles, bande de pervers ! Il commande donc une Grimbergen.
Son ami lui jette un regard réprobateur et commande, lui, un coca light.
Da Mouss' est un peu intrigué ne peut s'empêcher de poser la seule question qui mérite d'être posée :
"Qu'est ce qui t'arrive, t'es malade ou quoi ?"
Ce à quoi son acolyte répond : "Non, c'est les quarante jours. Je ne bois plus d'alcool"

DA Mouss' essaie de se situer chronologiquement sur un calendrier du Hégir, et revet une expression décomposée, comme à son habitude lorsqu'il est confronté à l'énormité de la connerie humaine.
DA Mouss' n'est pas versé dans les sciences théologiques, disons que la religion pour lui, c'est un peu comme le sexe : il ne pratique pas trop !
DA Mouss n'est pas athée, ni agnostique, ni croyant. Il est juste sans opinions. De manière générale, il porte un regard bienveillant sur les différentes religions du monde, sauf quand on fait preuve de prosélytisme excessif à son égard.
Il ne demande qu'une chose : qu'on le laisse vivre sa non-foi tel qu'il l'entend.

Toujours est il qu'il ne comprend pas le raisonnement de son ami, un interdit est il moins interdit suivant les saisons ?
Pourquoi quarante jours ?
Nos vénérables Oulémas se sont ils mis autour d'une table et ont décidé, dans leurs infinie sagesse, que 40 jours c'était finalement pas mal comme période de sevrage et de purification ?
A t il vraiment vécu cette scène ou est-ce juste son imagination imbibée d'alcool qui lui joue des tours ?

DA Mouss' n'a pas les idées très claires. Il n'a pas la force d'argumenter. Il profite d'un creux dans la discussion pour lancer au serveur qui passait à coté : "Chef, la même chose s'il vous plait !"
DA Mouss est cohérent dans sa déchéance !

mardi 7 août 2007

It's been a hard day's night

Après quelques jours de repos(mérités ?!), DA Mouss' est de retour parmi vous. Lui que vous attendez tel le messie(Lionel ?) daigne enfin poser un regard bienveillant sur les pauvres pêcheurs que vous êtes et dans son infinie générosité reprend du service pour rendre ce monde meilleur. Oui, DA Mouss' est ce qu'on peut appeler un grand Homme !

Inutile de vous faire le récit de ces vacances particulièrement oisives. Farniente et prélassement sur la plage, Une escapade entre amis de longue date et compagnons d'exil et une rencontre insolite mais absolument merveilleuse furent les principaux faits marquants de cette pause estivale(je n'oublie rien, yak?).

Bien que plus longues que d'habitude, pour raison de démission(Fi khater Fhamator et Doub si vous passez par là !) DA Mouss' est persuadé qu'il n'est presque pas parti.
La veille de son départ , il jette un regard incrédule sur sa valise béante et refuse d'y empaqueter ses vêtements propres et repassés par les soins de sa maman chérie(Pffffffff, la honte intégrale !!). Voyant la réaction de son enfant trop gâté, elle finie par la faire elle-même cette putain de valise(Merci, maman !)
Il met un point d'honneur à finir son tagine de kefta, au risque d'infliger des dommages irréversible à un système digestif déjà fragilisé par trois long mois de poulet épicé & riz au parfum douteux.
Il traîne des pieds et sur les mains pour retarder l'heure inéluctable où Morphée viendra le chercher pour l'emmener faire un tour dans le pays fort, fort lointain.

Trois heures de sommeil plus tard, DA Mouss' est réveillé par le son irritant de son portable d'une autre ère. Il s'habille péniblement(vous avez remarqué qu'il s'est même pas lavé la tronche ?) et ingurgite un verre de thé mcha7er.
Il n'a même pas envie de manger son plat d'oeufs brouillés au khli3, c'est vous dire à quel point cette épisode de la vie DA Moussienne est douloureux.

Faisant un saut rapide dans l'avenir(je ne suis pas sûr que le Nguir du DA Mouss’ pour presser tout le monde soit digne d'être relaté sur les colonnes de ce vénérable blog) la scène se déroule dans le hall de départ de l'aéroport Med 5, DA Mouss' ne peut s'empêcher de faire une comparaison avec l'aéroport indien(qui ressemble un peu plus à Wlad Zyane selon ses dires) et ressens une fierté aussi soudaine que ridicule d'être marocain...mais là on s'égare.

Il embrasse tous ceux qui ont eu le courage de se réveiller à 5h du matin pour l’accompagner et d’un pas résigné, se dirige vers le douanier tout sourire(opération Mar7aba oblige !)

Après les formalité d’usage et un détour par le magasin duty free pour faire le plein de clopes et d’alcool en prévision des longs mois de disette à venir, il attend avec un apparent malaise son vol. Les minutes passent, et on n’annonce toujours pas le début de l’embarquement.

Da Mouss’ est de plus en plus irascible, il ne peut s’empêcher de passer ses nerfs sur la pauvre hôtesse qui était là un peu par hasard(des fois…le hasard fait mal les choses…elle est pourrie ma vanne, mais je la garde quand même !!)

Presque en pleur, la demoiselle lui annonce un retard de 45 min mais lui assure que monsieur le pilote tbarkalah 3lih va tout faire pour rattraper le retard une fois l’avion dans les airs.

Da Mouss’ commence déjà à regretter son réveil, son départ, ses parents, ses amis, la rupture avec celle qu’il appelle désormais son Ex, le championnat raté sur le fil par le barça. Bref, cet épisode évoque en lui de vieux souvenirs qu’il avait crû enfuis à tout jamais dans le gros débarras qu’est son cerveau. Il la sent pas trop cette journée !

On fini par embarquer la vingtaine de passagers qui ont eu la mauvaise idée de prendre le même vol que DA Mouss’ et on installe tout ce beau monde dans un boing 707 men soun3 amriki.

Da Mouss’ essaie de prendre une revanche sur le sommeil, mais s’était sans compter sur les zones de turbulences qui ont jalonné le ciel sur tout la durée du vol. Par dépit, et pour s’occuper l’esprit, Da Mouss’ ingurgite le repas fade servi 30 min plus tôt et parcoure un journal avec un œil distrait.

L’avion atterrit…45min en retard sur son planning initial, le super pilote a dû se résigner au fait qu’il n’avait pas un avion de chasse à ses commandes ou bien tout simplement il n’avait pas grand chose à faire ce samedi et a décidé de prendre son temps, va savoir !

Da Mouss’ est le premier à émerger de l’avion et presse le pas pour pouvoir attraper son bus. Un policier manifestement contrarié à l’idée de travailler le Samedi inspecte sa carte de séjour minutieusement, et sans un sourire lui pose toutes les questions qui lui passe par la tête. C’est à peine s’il ne lui a pas demandé la date de son dernier rapport sexuel, ce qui aurait embarrassé Da Mouss au plus haut point, vu son activité sexuelle presque inexistante !

Da Mouss’ commence à croire à un complot contre son auguste personne et se dit que rijal lblad ne veulent pas de lui.

Il se dirige vers le tapis à bagages(ça s’appelle comment en vrai au fait ?) et attend sa grosse valise rouge(oui, Da Mouss’ a des goût bizarre en terme de bagageries).
Son bagage fini par arriver…le lundi après midi !

Pestant contre cette malchance presque insolente, Da Mouss’ attend son bus sous un soleil brûlant. C’est le moment précis que choisi son opérateur téléphonique pour lui délivrer un message de son chef adoré :

« Salut Mouss’, alors, ça se passe les vacances ?
Oué au fait, c’est juste pour te dire que tu va à Paris lundi, nous avons besoins de ton
expertise là-bas, le projet est super, tu vas voir ! »

Etourdi et abattu, Da Mouss’ éteint son portable avant de recevoir d’autres mauvaises nouvelles. Il rentre chez lui, pour constater que bizarrement, le ménage n’a pas été fait quand il n’était pas là, son frigo est vide et il a une envie folle de rebrousser chemin et de prendre un aller simple pour Casa.

Il débouche la bouteille de Chivas dont il vient de faire l’acquisition et se sert deux verres. Il se couche et se fait la promesse de ne pas se réveiller avant le lendemain. Décidemment, il y a des jours comme ça où il ne faut pas sortir du lit !